Presque impossible de parler aujourd’hui de l’avenir des jeux vidéo sans faire une place d’honneur aux jeux massivement multijoueurs. Une constante qui coule de source lorsqu’on sait que les innovations technologiques récentes ouvrent de nouveaux horizons à ce genre de jeux.
Cela étant, il a été maintes fois prouvé que la technologie ne suffit pas à garantir le succès d’un jeu vidéo et encore moins d’un MMO. Un succès qui est très souvent entravé par les bugs de jeux vidéo que commettent les développeurs.
Des développeurs parfois très lents à s’attaquer aux problèmes de bugs du gaming et qui encourent, à moyen terme, la fureur des joueurs. Rien de plus énervant, en effet, que de rencontrer un bug de jeu vidéo au quotidien, de le signaler, sans que rien ne change jamais.
Des MMO sont lancés presque toutes les semaines, parfois plus souvent que ça. Et bon nombre ne semblent pas totalement terminés, souffrant de nombreux bugs dans le gaming. Mais il n’est pas rare de voir lesdits jeux gagner énormément en termes de fréquentation en un laps de temps très court.
Que ce soit par souci de marketing, pour profiter de la vague de popularité ou par optimisme démesuré, les développeurs de ces nouveaux MMO auront tendance à faire de grandes promesses aux joueurs, en dépit de nombreux bugs dans le gaming.
On leur promettra de nouvelles mécaniques de jeu, des moteurs de jeu moins gourmands, des serveurs dédiés pour les zones géographiques ou des intégrations avec les réseaux sociaux ; rarement une correction rapide des bugs du jeu vidéo.
Ces promesses ne sont pas nécessairement hors de proportion, mais pour un MMO qui débute, elles peuvent représenter des investissements majeurs qu’ils ne peuvent pas se permettre. Et, parfois, l’appât du gain est tel que les développeurs oublient (ou décident) de ne pas traiter le pire des fléaux : les bugs dans les jeux vidéo. Ils préfèrent ajouter du contenu qui poussera les joueurs à investir.
La conséquence n’est pas toujours immédiate. Mais, invariablement, les joueurs qui sont restés uniquement pour voir ses promesses s’accomplir commenceront à s’impatienter. Et chaque petit manquement des développeurs et bug dans le gaming seront sévèrement critiqués. Une situation qui n’a pour issue que la destruction du lien de confiance entre les joueurs et les développeurs.
Les jeux en ligne sont avant toute chose des programmes informatiques. En tant que tels, ils ne sont pas exempts de bugs dans le gaming et de failles diverses. S’il est évident que les développeurs doivent garantir la sécurité absolue des données personnelles de leurs utilisateurs, bon nombre d’entre eux ne semblent pas déterminés à faire les efforts qu’il faut.
Cela dit, hormis la protection des données personnelles, il y a un autre aspect qui doit être sécurisé au plus haut point : les bases de données du jeu.
On connait tous des jeux massivement multijoueurs où il est facile de se procurer des ressources presque illimitées ou des troupes surpuissantes en utilisant un logiciel de piratage. De telles failles sont courantes ; à tel point qu’il est presque impossible de les prévenir toutes. Si elles ne constituent pas un bug du gaming en soi, elles jettent souvent un froid sur le développement du jeu.
Les développeurs doivent donc rester à l’affût pour empêcher de telles techniques de triche de prendre de l’ampleur. Ils doivent colmater les brèches et corriger les bugs du jeu vidéo de toute urgence. Autrement, les joueurs qui ont investi leur temps, et parfois même leur argent, pour arriver à un stade d’évolution avancé reprocheront aux développeurs de dévaluer leurs efforts. Il va sans dire que la moindre infraction de ce genre doit être sévèrement punie pour décourager la récidive.
Beaucoup de MMO se targuent d’avoir la communauté la plus grande et la plus diversifiée de joueurs. Et bien souvent, ces déclarations ne sont pas exagérées. On trouve aujourd’hui des MMO qui regroupent des joueurs venus du monde entier. De l’Islande au Zimbabwe, en passant par les Antilles et le Japon.
Et bien qu’il y ait de quoi féliciter de tels succès, ils ne représentent qu’un fragment de la réalité entière. De nombreux jeux décideront de proposer des traductions de leurs interfaces une fois qu’ils atteignent quelques centaines de joueurs d’une certaine région géographique. Cependant, la traduction ne sert qu’à encourager et simplifier le jeu. Elle est parfois de qualité médiocre, créant plus de bugs dans le jeu qu’elle ne le simplifie.
Ils ne proposeront pas de pages Facebook, de compte Twitter ou même de service clientèle dans ces nouvelles langues. Et c’est ce qui explique les disparités de perception entre des joueurs anglophones qui ont accès à tous ces moyens de contact avec le développeur et les joueurs hispanophones, francophones ou lusophones qui sont contraints d’attendre « sans voix », ou de passer par des intermédiaires pour se faire entendre.
Les MMO devraient investir lourdement afin que leur communauté toute entière puisse toujours se faire entendre.
Oui, les MMO sont des entreprises avant tout. De toute évidence, ces entreprises devront donc avoir un modèle économique et faire des bénéfices pour continuer d’exister. Cependant, ce qui n’est pas tolérable, c’est de mettre en place des modèles économiques spécialement conçus pour encourager la dépense. Et surtout lorsque peu d’efforts sont réalisés pour corriger les bugs du jeu vidéo.
Vous l’avez certainement compris, il s’agit principalement des « pay-to-win » qui établissent des barrières insurmontables qu’un joueur occasionnel ne sera jamais en mesure de franchir. Même pour les joueurs qui sont disposés à payer, de tels modèles nuisent à la qualité du divertissement. Certains chercheront à évoluer le plus vite ou débloquer le plus possible d’avantages afin de « rentabiliser » leurs investissements.